Le Chef d'état-major de la Défense répond aux préoccupations de l'Ombudsman relativement à la libération de recrues blessées à Saint-Jean

Le 3 septembre 2008

Madame Mary McFadyen
Ombudsman intérimaire du ministère
de la Défense nationale et des Forces canadiennes
100, rue Metcalfe, 12e étage
Ottawa ON K1P5M1

 

Madame,

Je vous remercie de votre lettre en date du 25 juin 2008 dans laquelle vous me faites part de vos inquiétudes à l’égard des répercussions que les politiques des Forces canadiennes en matière de libération ont sur certaines recrues fréquentant l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Dès que j’ai reçu votre rapport, j’ai demandé au Chef du Personnel militaire de procéder à un examen approfondi des processus en place à L’ELRFC et de me faire des recommandations par rapport aux préoccupations que vous avez soulevées.

Cet examen est maintenant terminé et j’ai le plaisir de vous apprendre que l’ELRFC a élaboré une nouvelle politique concernant l’administration des recrues qui subissent des blessures. À l’heure actuelle, l’ELRFC permet aux militaires blessés dont le délai de guérison s’annonce prolongé d’être transférés dans des bases et des établissements situés à proximité de chez eux. Ainsi, l’ELRFC, en suivant un protocole de gestion de cas « axé sur la personne », trouve la solution temporaire la plus appropriée pour chaque candidat en attendant que les dispositions finales soient prises. On assure ainsi un traitement juste et équitable, car chaque personne est traitée de la manière la plus appropriée selon sa situation particulière. Cette méthode accorde également au système de santé suffisamment de temps pour observer la personne et prendre la décision médicale la plus pertinente de sorte que, le cas échéant, le bon motif de libération soit invoqué. J’ai en outre exigé qu’on examine les dossiers de toutes les recrues libérées pour les motifs médicaux au cours de la période en question afin de vérifier si ces libérations devaient bel et bien être accordées.

Encore un fois, je tiens à vous remercier de l’intérêt que vous portez au bien être de nos recrues et je vous invite à vous constater l’incidence de cette nouvelle politique sur nos recrues.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

 

Le Général W. J. Natynczyk